Ostensions
Saint Victurnien patron d’une paroisse ostensionnaire
Il n’est pas certain que le culte du saint ait été officialisé par l’Eglise dès le début, comme témoigne la première dédicace de la paroisse à saint Etienne, patron de la cathédrale de Limoges. Le premier calendrier liturgique mentionnant saint Victurnien date de 1100.
La faiblesse des moyens de guérison proposés par la médecine a poussé, de tous temps, les malades vers les lieux de pèlerinage. Plusieurs « cérémonies » illustrent la vivacité de ce culte. Les « petites dévotions » sont celles que l’on fait à la fontaine du saint (points d’eaux connus en Limousin sous le nom de « bonnes fontaines »). Les malades s’y rendent afin de l’invoquer, se lavent les parties du corps dont ils souffrent, boivent un peu d’eau et remplissent un récipient qu’ils emportent avec eux. Dans l’église, l’exposition de la relique du crâne de saint Victurnien, consiste à imposer le chef de l’ermite sur la tête du malade en récitant les prières adéquates prononcées par le prêtre de la paroisse, assisté, entre autres, d’une « femme à dévotion » qui guide le patient.
Ces dernières pratiques ont de tous temps été observées. Ce n’est qu’au XIXe siècle que naissent les ostensions, fêtes septennales destinées à honorer le saint, Elles sont marquées par une procession qui emprunte un itinéraire spécifique, jalonné de différentes stations.
C’est le « Comité des Ostensions de St Victurnien » qui organise cette manifestation.
Les prochaines Ostensions auront lieu en 2023.
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